21 December 2017

Echange de tweets avec Naval Group

Mon précédent post donne un aperçu de mes relations avec DCNS, devenue Naval Experts.

Il y a deux jours, Claire Allanche, directrice de la communication de Naval Group, a tweeté :

Fin juin Naval Group changeait de nom : Claire Allanche, directrice de la communication de Naval Group propose quelques pistes pour réussir ce type de transformation

Les 10 commandements d'un « renaming »

Un renaming, comme disent les professionnels, induit un certain nombre d'étapes à suivre. Effectuer des tests, trouver un nom, le valider au plan juridique, changer la signalétique, etc.  1)...
business.lesechos.fr
(Malheureusement, pour des non-abonnés à Les Echos, l'article n'apparaît que de façon fugace. Heureusement, j'ai quand même eu le temps de lire les 5 premiers commandements avant de perdre l'article de vue.)
J'ai répondu successivement:
Si l'objectif est de se développer à l’international, peut-être fallait-il étudier l'impact des noms proposés sur les milieux cibles. Pas sûr que ces noms passent bien en anglais. Dommage.
Claire Allanche, directrice de la communication de Naval Group. Je me demande si vous avez bien lu le commandement 4. Faites tester le nom Naval Energies (en bon français "énergies pour marines militaires") dans les pays cibles. Ce n'est franchement pas génial.
puis
Intéressant également de noter que les entreprises figurant dans le graphisme travaillent toutes dans des secteurs sans aucun rapport avec Naval Group et ses filiales. Sujet à approfondir, non?
Est-ce que j'aurais pu être plus constructif ?
Aujourd'hui retraité, mon objectif n'est pas de critiquer pour critiquer mais de provoquer une réflexion au sein d’une entreprise qui fait tant de choses si bien, mais qui pourrait faire bien mieux en matière de communication et de 'branding' auprès de ses clients et prospects non-francophones.

Naval Group (ex-DCNS) (ex-DCN), un aperçu de nos relations passées

De 1994 à 2012, j'ai travaillé comme traducteur indépendant pour la direction centrale et différentes divisions du constructeur naval militaire français DCN, devenu  ensuite DCNS et aujourd'hui Naval Group.

Pendant cette période j’ai été un des principaux, sinon le principal, fournisseur de traductions et adaptations de français en anglais de type "première ligne".

Je traduisais et adaptais :
  • communiqués et dossiers de presse
  • rapports annuels d'activités
  • discours et interventions de dirigeants
  • éléments pour divers sites
  • magazines comme Naval Experts
  • brochures et assimilés
  • éléments pour des stands d'exposition.

Ce travail m'a beaucoup apporté et j'ai sincèrement apprécié le contact et les échanges avec un grand nombre de personnes de qualité.

En 2005 l'équipe presse m'a invité à participer à une visite organisée de différents chantiers navals de l'entreprise.  Cette visite pour journalistes spécialisés, fut un grand plaisir et un énorme privilège. Peu étrangers ont eu la chance de voir un sous-marin nucléaire français en construction à Cherbourg (en l'occurrence le SNLE Le Terrible).

Ces années de travail pour DCNS, ses filiales et d'autres entreprises du secteur naval militaire m'ont permis de compiler et éditer un Glossaire français-anglais de technologie navale (A French English Glossary of Naval Technology)actuellement à sa 14ème édition, disponible en ligne pour €7,90.

Profitant de ma formation technique (BSc en physique et mathématiques) et de longues années de travail avec des ingénieurs français dans les secteurs de l'espace et de la télédétection spatiale, entre autres, j'ai été fasciné par les activités de DCNS. Chaque traduction m'a incité à lire énormément de documentation commerciale et technique en français et anglais.

Depuis 1994 je suis de près les activités, les succès et les difficultés de DCNS et aujourd'hui Naval Group.

En tant qu'Australien (mais aussi Européen), j'étais particulièrement heureux de lire que Naval Group a été choisi par le gouvernement australien comme maître d'œuvre du Future Submarine Program de la RAN. Un énorme succès bien mérité.

Tout ceci explique pourquoi je suis attristé et confus quand je vois Naval Group commettre ce que je considère comme des bourdes en matière d'anglais ou de traduction en anglais.

Le cas le plus grave ces derniers temps a été les noms choisis pour le groupe (Naval Group) et certaines divisions et filiales.

Voir DCNS change de nom et devient NavalGroup et DCNS changes its name to Naval Group.

Egalement DCNS Energies change de nom et devient Naval Energies et DCNS changes its name to Naval Energies.

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